La couleur à apparemment pris ses quartier. La palette est somme toute très réduite.
J'ai besoin d'ailleurs.
Un besoin de distance.
Avant que le grand sommeil m'enveloppe trop fort.
Le grand silence de la bouche fermée.
Freiner le voile qui dépose sur mes rêves une douce anesthésie.
Le noir, pourtant tellement normal,
Comme un droit à la bêtise et à l'aveuglement,
J'ai le DROIT de ne pas voir et être niait.
J'ai le droit de ne pas me rebeller,
J'ai le droit de ne pas réfléchir,
J'ai le droit de faire sentir à quel point j'ai le droit,
tant que je respecte les lois.
On ne peux rien me dire, alors j'ai le droit.
Et explique moi pourquoi je ne pourrais pas,
te faire voir comme je suis grand et fort,
dans mes obéissances.
Parce que moi j'obéis, mes bottes sont propres.
Alors tant qu'on m'dit rien, moi je vais répandre ma bonne conscience.
...Parce des fois on ne peux rien dire à ceux qui font tout bien, qui font tout rien.
3 Comments:
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Ne penses-tu pas? Ne pourrait-on pas simplement rêver et ne pas devoir s'encombrer du reste sans que pour autant cela soit punissable?
David
Dans mon texte le passage sur les loi et l'obéissance allait évidement dans un sens ironique, un peu dénonciateur. Un petit ras le bol de cette atmosphère emplis de bonne consciences. Mais cette bonne conscience n'est utile à personne. Pas même à eux même.