e me demandais ce matin si ce que je vivais avait encore quelque chos de réel. En écoutant la radio, où l'on essaye de me faire croire que je vis grâce à eux des moments exceptionnels, des aventures et des choses rares, je me perdait entre le réel et ce que j'essaie de faire passer pour réel. Si tout d''un coup, quelque chose explosait dans le studio ou si quelqu'un vomissait de manière impromptue au micro, si une chose imprévue arrivait, j'entendrais alors le réel, le hors controle, le spontané, le.. vrai.
Je ne sais pas si je me fais comprendre?
Mon quotidien est tellement sous contrôle, que j'ai des besoins de vrai, de frissons, de surprise. Mais dès que je dis ça ça sonne comme une pub.
J'ai pourtant besoin de ce que je veux éviter — le nouveau, le risqué, — et veux acheter en même temps — par des voyages, des films à sensations, des motos puissantes. Je veux donc acheter ce que je ne peux vivre car je me l'interdit. C'est un comble !
Je veux donc essayer d'aquérir ce que je rejette.

Dans cet esprit, ce matin, j'ai pris peur de tomber dans une vie éteinte, sans surprise, sans vie et cela en croyant le contraire !
Vous connaissez le coup de la grenouille qui s'endort dans une marmite que l'on chauffe tout doucement.?


J'y croyais à peine !
Du soleil, des températures agréables! Samedi fut une journée lumineuse et printanière. Avec ces sensations, celel de dessiner en rue m'est revenue au galop. Depuis 4 mois j'ai ce nouveau Moleskine dans mon sac, mais rien, ou presque ne s'y inscrivait. Samedi fut décisif. A la grand place,, s'assoir sur un bout de pavé et dessiner. Les sourires des gens et leurs compliments ne se sont pas fait attendre. Et avec ça l'envie de voyager..

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