Merci à vous pour votre fidélité et vos encouragements. J'aimerais être plus présent avec les mots sur le blog. C'est une question de priorité et sans doute, elle n'est pas la plus haute pour le blog. Je me demande d'ailleurs si je ne vais pas mettre de l'ordre dans mes priorités, histoire de diriger l'énergie là où je sens que le terreau est bon. Écrire des mots sur ce blog m'a toujours beaucoup aidé.
J'ai néanmoins remarqué que j'ai laissé une pudeur s'installer, une peur même peut être, de parler de ce qui me touche vraiment. Cette peur est sans doute ennemie de la créativité, de la fraicheur. Alors, allons-y, faisons y du bruit des mots.





Je me suis promené, comme un enfant, dans le Cauberg. Petit paradis perdu d'Uccle, je voulais approcher ces boutons d'or qui depuis quelques jours me font de l'œil. L'odeur, le soleil, la rosée, les araignées, les fleurs, le vent, j'étais comme un enfant.






Tout est calme, la fête des mères est finie, la famille est partie.




Mais pourquoi je ne voyage pas plus ?

Je ne voyage pas parce que j'ai peur des autres
Je ne voyage pas parce que je ne sais pas où aller
Je ne voyage pas parce que c'est cher
Je ne voyage pas parce que je n'y pense pas
Je ne voyage pas parce que j'aime être chez moi
Je ne voyage pas parce que mes parents ne voyageaient pas
Je ne voyage pas parce que ça remet en question
Je ne voyage pas parce que si je voyage, je serais heureux




Hommage a tout notre passé.
Direct et lointain, nos racines plongent dans des temps séculaires.
Nous héritons de peur et de joies qui nous viennent souvent de loin.
Hommage à nos ancêtres et à la terre.

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