Ma seule envie quand je suis dans un salon lavoir, c'est d'en sortir.
Pourtant c'est un endroit ou le social montre ses brêches, ses cicatrices. Pas un mots, très peu de regards, et énormément d'ennui. Etouffé par cette humide absence, je rêve d'images, de visages, de couleurs. Je me demande si c'est parout pareil. Dans les salons lavoirs d'Espagne ou de Charleroi.
Voir si lattente est de la même odeur. Voir si la rencontre est possible, si ailleurs, ça devient un jeu, un moment d'entente. Si laver son linge devient une cérémonie, un rituel ou si définitivement, on lave son linge seul.
3 Comments:
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Je suis conscient que tout le monde ne voit pas ce "salon" comme une activitée insurmontable, socialement parlant, telle l'attente aux caisses des grandes surfaces. Je suis conscient aussi que ce sont un peu de mes brêches et cicatrices dont je parle.
J'aprendrai à me détendre respirer et trouver un compagnon de dialogue.
Cela fait drôle de parler à un anonyme. Peut-être je te croise tout les jours peut-être ne s'est-on jamais rencontré.
A bientôt