Il m'est impossible d'avoir un avis sur ces peintures.
Elles sortent toutes seules de moi, dans un moment que je ressens beau, dans un voyage intérieur, un voyage sans contraintes aucune. Seule l'expression domine. J'y suis héros car rien ne vient freiner mes pulsions, ces peintures ne sont que pulsions.
Certains jours je me dis qu'elles sont le fruit d'une grande duperie, qu'elles ne sont que séduction, que je n'ai ni message ni intentions, que l'unique but recherché est de me montrer, de plaire, d'assouvir mes pulsions (heureusement, le spectacle de la rue me fait dire que je ne suis pas le seul). Pourquoi pas! me direz vous... Mais comme je ne suis pas qu'un amas de pulsions, ces peintures ne me reflètent pas vraiment, elles ne reflètent que ma partie primate. Or je cherche plus de sincérité, plus d'entièreté.

Evidement, dans la peinture —et dans la création en général— quand on est dans l'acte, dans l'avènement, il y a de la magie, de l'éblouissement, il y a de la jouissance à l'état brut, c'est grisant et je me demande de façon insistante si le véritable artiste ne se trouverait pas au dela de cela. Au delà de la pulsion animale et sexuelle —qui ne serait que le moteur—, à quelque chose de plus sensé, de plus posé, à une véritable recherche de sens.

Dans un dessin de nu, le résultat visible est souvent le fruit d'une lutte effroyable entre mes pulsions et la contrainte du réel, entre ce que je pense de moi et ce que je suis en réalité, entre ce que je vois et ce que je vois vraiment et cela surtout quand je n'ai pas maitrise de la technique.
D'autre fois, le travail s'exécute tout seul et tout, entre mes yeux et mes mains, est d'accord de coopérer (Dieu sais si la menace en cas de désobéissance est forte mais là, c'est un autre sujet) et le sujet se crée sous mes yeux. C'est alors un moment de pure bonheur dans lequel l'impression de maitrise et de domination du monde est très présente.
La question de cette opposition me vient alors: Pourquoi je trouve plus de plaisir dans l'exécution de ce que je connais, dans de la frime, dans du grandiloquent plutôt que dans la découverte de nouveaux moyens, dans l'élargissement des possibles, dans la perte de maitrise? Suis-je à ce point en quête de rassurances? Ce contact avec les nouveaux moyens demande un rapport à soi sain et bienveillant pour qu'il soit efficace, porteur et surtout, agréable. Ce n'est que hors de chez lui, hors de ses maitrises et de ses édifices que l'homme se trouve en contact avec ce qui lui est intime. Si dès lors ce contact avec son ignorance ravive en lui de vieilles peurs de ne pas oser dire "qu'on sait pas", ce nouveau est vécu comme une torture, il lui rappelle sans cesse qu'il est dangereux de ne pas savoir, qu'il est presque honteux de ne pas montrer signe de maitrise de la situation. Il se refugie donc dans ce qu'il connait et tremble devant l'inconnu. Hors on peut faire un lien facile entre "la vie" et "l'inconnu" et avancer que celui qui se coplait dans le connu n'est pas vraiment vivant ou alors en perpétuel conflit..

Au vu du temps qui s'améliore, j'offrirai un verre en terrasse a celui ou celle qui aura lu jusqu'ici!



Images douces issues de ce samedi tout en couleur et en renaissance. Certain quartiers étaient en avance quand à l'état d'ouverture des magnolias.
Mais partout la nature, qui de tout âge ne compte pas, nous montre sa vivacité éternelle. Période de (dé)floraison, le printemps est la saison de la jeunesse, la nature sort de sa mort apparente avec comme unique but pressé de se reproduire. L'homme qui n'a pas vraiment pris de repos sexuel pendant l'hiver (se) réjouis de voir ces éclosion annuelles.

Ce soir j'ai envie d'écrire.. fait'gaff..

Parce que je me rend compte que beaucoup de mes agissements sont issu du monde dans lequel je vis, je me suis pris pour plaisir de lire le journal (presque) tous les jours et d'y apprendre (même parfois comprendre) cette fameuse société, ses évènements, ses détracteurs, ses manipulateurs, ses sauveurs, ses questions, ses réponses, ses essais, ses droits... Aussi j'ai d'autres lectures qui me permettent d'élargir ma perception de ce monde extérieur.
Une des réflexion qui me revient le plus souvent est que ce monde extérieur rentre très souvent en échos avec ce que je peux vivre intimement.
De ce que je lis de la droite et de la gauche, je le sens intimement, je le sens dans mes agissements. Je suis alors appelé à me définir... Me définir avec ces termes.. Dans cette vision du monde, où me placer? Fervent défendeur des actions sociales? Du côté des militants extrémiste? Suis-je un individualiste "pipeule" de droite? Ai-je un esprit tourné vers l'autre ou focalisé uniquement sur ma réussite individuelle, ou les deux? De ce que je crois défendre, ai-je seulement creusé le sujet? Autant je me sens Ecolo mais je en peux absolument pas dire ce qu'a fait ce parti ni quelle sont leurs choix sur les différents questions que la société pose...
... mal barré... Et de commencer à se poser ces questions à 30 ans, j'en entend qui ricanent un peu.. Je dirais à ceux là que je ne pense néanmoins pas avoir perdu mon temps ces dernières années et que, des questions, je m'en suis toujours posé, toutes stériles qu'elles soient.
Je me rend compte aussi, grâce à ces lectures, que le monde est sans cesse en mouvement. Moi qui avait une idée très figée de la politique, je dirais même l'idée que la politique était figée, je me rend compte que cette société est le résultats de tant et de tant de réflexions, erreurs, essais, tentatives qui vont finalement tous dans le sens de trouver la paix entre les êtres humains.
L'occidental à cette tendance, parrait-il, à voir son système comme LE système qui fonctionne, qu'il tente de l'imposer. Parce qu'il permet la libre expression, le culte personnel le libre échange.. Et comment qu'ils font les tibétains avec les brebis galeuse, avec les profiteurs, avec les voleurs et autres imposeurs de lois? Comment qu'ils font?

Parce que je pense intiment que si je veux m'exprimer autrement que la majorité je dois d'abord savoir m'exprimer comme elle... parce que je fais partie d'elle...


Qui sont en réalité un format sorti tout droit de mon imagination... Le format demandé est bien le 20x20cm.. J'aime bcp la verte, elle a des inspiration orientale.
En vrai leur couleurs et leurs énergies sont vraiment différentes.




je suis rentré hier dans un étrange magasin à Bruxelles.. Vous devez sans dout connaître car il existe depuis 3 ans..
Il propose, tel un disquaire, un choix d'artistes. Mais aux lieu de vendre des albums, on y vend des œuvres de plasticiens. Les peintures, collages ou photos sont classées dans des bacs en trois formats différents : 10cm x 10cm, 15cm x 15cm et 30cm x 30cm. Les oeuvres sont exclusivement créées pour cette occasion et il parait que ça marche...
Donc 'évidement, j'me suis dit, pourquoi pas moi?

Alors voici une toute première production de 10cm x 10cm (c'est vachement petit!).. Mon manque de confiance maladif me fait deander votre avis... Est-ce que ces taches attirantes?

Aussi, vous pouvez jeter un oeuil à la galerie en ligne, c'est ici

Je suis étonné que cette question à propos de la taille de ces peintures n'aie pas été posée plus tôt. Parce que le web ne transmet pas beaucoup ce qu'elles donnent en vrai: Parfois il embelli la composition, parfois il l'assomme.
Ces compositions sont donc de petites taille : Un peu plus d'un A4. J'ai hâte de m'essayer sur des plus grand format mais je me suis donné comme délai la fin du bloc papier que j'utilise.. Une façon de faire mes griffes..?

Je suis aussi étonné du résultat de certaines peintures. Il n'y a pas quelques mois mes productions n'avaient pas autant d'homogénéité, autant de profondeur... de force.
La plupart du travail vient du hasard. Grâce aux instruments que j'utilise, (principalement le mouchoir en papier parce que je n'ai pas de bon pinceau) je m'efface et laisse la magie opérer devant mes yeux souvent éblouis, comme si j'étais pour la plupart du temps spectateur et non acteur de mes gestes... Etrange non?
Parfois je dois juste prendre des risques, j'ai une pulsion et j'ai peur de tout gâcher: opposition énergique ! Alors j'y vais j'ose, j'essaie, je calcule un peu..
Parfois ça ne prend pas, tout est lourd. Parfois ce que j'aimais sur le moment se révèle très faible par après, parfois l'inverse mais c'est plus rare.

Quoi qu'il en soit, c'est toujours un plaisir et un soulagement de mettre de la couleur, de se laisser plonger dans une certaine magie.

Pour ceux qui se souvienne de ce message, ensuite de celui-ci, j'ai une grande nouvelle (curieusement, les trois évènement se passent en mars..) J'ai trouvé le même appareil pas trop cher, d'occasion.. Voici une des toute première image réalisée avec :un vieux coing sur mon bureau..


Pour les JO de PEKIN.
Dans le sens qui est difficilement admissible de faire la fête, de célébrer la joie des JO dans un pays qui tout les jours viole les droits fondamentaux des hommes.

Il s'agit aujourd'hui de diffuser un MAXIMUM ce bandeau, cette image afin qu'elle soit une pression sur les dirigeant de la chine.

Si vous avez un peu de temps ici une vidéo, le site de RSF.

Moins de 10minutes pour ces quelques traits..

La photo est de très mauvaise qualité; je n'aime pas ça du tout. Contrairement à la tache que j'aime particulièrement bien


un peu irréel, immatériel.. Sensuel..




Petite recherche d'oppositions liquide/solide... Très amusant !


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