Quand je veux apprendre, je me sens comme un chien en laisse,
De ceux qui tirent de toutes leurs forces leurs maîtres lourds et endormis.

Toutes mes excuses pour ces absences prolongées.



Une triste et une belle chose me sont arrivé entre autres ce soir.
La triste est la rencontre avec les œuvres de l'artiste belge actuellement le plus en vogue, Luc Tuymans. De mauvaises peinture accablé d'un sens et d'un questionnement qui me semble des plus basique sur la représentation des nouvelles images, entouré de gens qui n'osent plus médire car il est devenu impossible de critiquer l'art.. Tellement de mauvais artistes ont été porté au succès que le badaud abandonne la réflexion et accepte que son jugement n'a plus de valeur s'en remetant ainsi à celle donné à l'oeuvre par le marché afin de la classer en importance et en qualité.
La théorie reprend tous nos ressentis et les mets sous le couvert de la subjectivité. Il n'est plus possible de critiquer l'art, on peux juste dire que ça ne nous touche pas. Pourtant il y a un public qui semble bien inculte et stupide pour acheter ce qui est en vogue. Cela me fait penser qu'un certain succès reviens trop souvent au politiquement et surtout au psychologiquement correct.
On me dit que l'art n'est pas dans la technique, pourtant la technique sert souvent l'art et son rôle de messager. Ici c'est de la peinture sans connaissance technique, sans amour et sans âme. A quoi sert alors de peindre? C'est très mauvais et décevant. Si ce que je dis est interpreté comme de la jalousie c'est que mes mots n'ont pas été compris.

Malgré cela, dans le flot de personne présentes au vernissage on me présente une femme qui n'est autre que mon ancienne professeur d'histoire de la photo. Cette rencontre me touche, et explique à notre connaisance commune qu'elle se souvient très bien de moi et surtout de ma gentillesse car je disait merci à chaque fois que je sortais de son cours. Rigolo !


Ma mère aime les mots,
ma grand mère aimait les mots,
et moi je les regardais,
jouer au Scrabble

Pour tout ceux qui se sentent un peu décalé par rapport à la politique de la croissance, aux messages publicitaire, à la volonté de paraître plus beau, plus fort, qui ne se sentent pas appartenir à la croissance et sa religion des 15%,... Pour tous ceux là et pour les autres aussi, je viens de découvrir un blog d'une rare qualité intellectuelle et philosophique. C'est le blog de Claude-Marie Vadrot, journaliste et écrivain et surtout libre de pensée.
C'est sur http://horreurecologique.blogspot.com/



Un anxieux, un inquiet me sort presque tous les matin de mon sommeil,
Il veut faire de ma vie un marathon,
Il me dit vouloir dépasser la peur, mais il est la peur en personne,
Il a l’anxiété de ne pas avoir le temps de faire les choses à temps,
L’urgence d’exister, l’urgence de construire, l’urgence d’aimer,
Il est ce petit garçon apeuré que je n’ai encore rencontré,
pensant plus à l’étouffer qu’à l’écouter.
Comme tout enfant qui manque d’attention, le mien devient envahissant,
Et chaque matin, son anxiété à perdre son peu d’existence,
Son peu de reconnaissance accumulée,
Me fait lever à des heures de plus en plus matinales.

Qui de nous deux est anxieux ? Qui a le plus peur ? lequel de nous deux se réveille avant l’autre ? L’enfant abandonné ou l’adulte aliéné ? Le petit orphelin ou le grand toqué ? le sauvage ou l’halluciné ? Le désuet ou le tapé ?
L’un n’existe que par l’ombre de l’autre ou plutôt le grand taré n’est aliéné que par l’absence de connexion à lui-même




Le ciel se mue en marre,
là où volent les nuages, coule l'eau.

De l'eau dans le cœur,
De la couleur dans de l'eau
Des pleurs et c'est beau




Un univers clôt par de fines interdictions.
Des injonctions qui délimitent l'espace,
La nature autour, l'infini des possibles,
Une expédition depuis peu commencé,




Tout ce que tu pourrais faire,
De ce que tu es,
Tu t'en rend même parfois compte.

T'as pas tout compris à la magie,
Trop longtemps t'y a cru mais,
La raison peut tout expliquer,
Les raisons peuvent tout t'expliquer.
Ces sourires que tu croyais maitriser,
Ces pleurs que tu lançais, auquel ils accourraient,
Ta magie de nourrisson a mis du temps à fondre en raison.
Ils en ont un peu abusé, de leur souveraineté,
Ils se sont insérés là où tu n'avais pas pied,
Comment pas les croire quand ils te disaient partout te voir, tout savoir de toi,
Omniprésence étouffante, présence dérangeante, destruction, mauvaise imitation,
Comment discerner, comment ne pas les tuer, saloperie de merdier impossible à crier.
T'en a chié, t'en a cassé, ils t'ont rabroué, tu as doublé, tu as craqué.
Tous débiles atteints de cette peste invisible.
Toutes portes fermées, tous éteint mais les spots éclairé.
Cette fausse lumière qu'ils disaient plus brillante que la télé.
Ces fausses règles qui vous tiennent attachés, castré.
Ces fausses blagues qui vous font mal tellement les dents vous serrez
Ces conseils auxquels vous vous agrippez tels des bouées esseulées que vous défendez,
Ces absences, ces absences, ces absences, ces absences, ses absences,
Ces questions sans fond, cette culture prémachée, prédigérée vous a fait vomir ou la diarrhée,

Comment comprendre qu'ils ne sont pas tous comme ça ?

Comme tous les autres.

Quand t'as pas le choix, c'est plus facile.
Que de haine quand tu y penses.
Ils ont profité jusqu'au dernier souffle de ton imagination.
La magie tu sais pas, c'est pas ça, ça n'existe pas, pourtant elle est là.

Sacré merdier.




LE printemps, je pu prendre un tout petit peu de temps a essayer d'en faire des images aujourd'hui.
Petit magicien, l'œil qui peind. La comédie du temps, des couleurs, des pensées.
Le clown de la photo.




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