Il y a quelque chose dans le regard de cet enfant que je n'arrive pas à reproduire (voir l'autre essai). Un mélange de fierté, d'effroi, de pleurs, de colère-haine, de désarroi, de fragilité. Sur ce dessin son regard est plus du côté de la fierté, même si son regard est un peu tordu, fuyant, mal placé.

Je me base sur une photo trouvée dans un article d'un blog parlant d'une reportage passé sur Arte et parlant de certaine prisons Américaine.


Parce que le titre n'est pas simple et que vous avez gentiment demandé quelques éclaircissements, je vais tenter d'expliquer le pourquoi du titre :

Bonne question..
Je ne pense pas avoir de réponse vraiment définie, mais plutôt une somme d'impressions:
Je dois dire en premier que ce sentiment d'abus est beaucoup plus fort en moi quand je regarde l'image de base (à voir ici) que quand je regarde mon dessin.. (C'est bien pour ça qu'il n'est pas pour moi un bon dessin, que le traitement aurait mérité de la couleur,.. mais ça c'est un autre débat..)

Parce que le mot abus ici est nullement lié à la masturbation mais bien uniquement à cette image.
Parce que cette image me fait penser à cette scène du film "C'est arrivé près de chez vous" dans laquelle une femme se fait violer sous les yeux de son mari par Poelvoorde .
Parce que cette image me donne l'impression très forte que cette femme n'est pas très consentante, qu'elle n'a pas fait le choix d'être là, dans cette état. Il y a donc pour moi abus même si celui ci se passe entre elle et elle.
Parce qu'il y a abus de l'image de la femme nue, abus du désir. Parce cette femme est l'antithèse physique du canon actuel mais en adopte la pose (une pose presque publicitaire du désir bien connue des publicitaires -voir les images de miss france-)

Quand au mot "naissance" c'est une petite allégorie ratée ( parce que j'aurais dût écrire "origine" et pas "naissance") au tableau bien connu de Gustave Courbet, l'origine du monde

Je souhaite à tous un Joyeux noël.
Depuis presque deux ans qu'existe ce blog, vous êtes de plus en plus nombreux à le visiter. Au début c'était 20 visiteurs par jours qui se rendaient sur le blog. Aujourd'hui vous êtes plus de 200 par jours à voir, par hasard ou non, les images et dessins de votre artiste en herbe. Je vous en remercie profondément.

Allez, il s'agit maintenant de préparer le réveillon de nouvel an :-)

Très libres..


Prendre l'espace autour du sujet.
Comme si dans l'espace, il y avait un nu.
Puis,
comme si dans le nu il y avait un espace
mais là il me faudra du temps.

Revenir au trait après des expèrience de masse et de matière.. Mon traits à changé c'est clair, il est plus vivant. il ne designe pas les contours mais aussi les lumières. Il est plus souple, plus libre, plus précis même.






...

Refus du corps, sublimation d'une forme de mort. Comme une maladie immunodéficiente de l'esprit contre lui même; Refus de toute forme de prise de poids. Un cri.

Un cri conte qui contre quoi? A qui profite l'anorexie quand elle est consentante?

J'ai depuis un petit temps recueilli des images.. qui me glassent le sang. Je les aies aujourd'hui interprétées. Le dessin a vite permis de composer un corps qui semble transparent, vide, tel un corps de cristal en blanc sur un fond noir.
Les traits semblent comme des trainée de sueurs mortelles, coulantes sur le vide.
J'aime les corps quand ils racontent un cri.

Le scan ne rend pas très bien ce dessin.. il fait artie d'une série de 5 improvisations à partir d'une feuille emplie de noir fusain.


... chez moi... Donc pas ou très peu de mises à jour avant la réparation de la ligne...
Triste parce que j'ai des choses à montrer...

..Réalisé en 10 min chrono. Le modèle avait la montre précise..


Les mises à jours sont quelques peu chaotiques. La raison est simple: Je me suis habitué a une production de plus en plus qualitative, que ça soit en dessin ou en photo. Pour le moment je n'ai rien de réellement intéressant. Donc j'ai préféré m'abstenir que de publier pour publier..
Est-ce un bon choix, je ne ne le sais pas?

Que la vie fait de beau cadeau, pour peu qu'on lui offre un peu la possibilité de s'exprimer.









Un nu réalisé juste après celui d'hier;

Le nu d'hier, après échauffement..

Petite encre d'échauffement. Les dessins échauffés sont grands et sont restés à l'académie.. Dans quelques jours ici...



Grosse déception. Certaine images seraient tellement plus belles prise avec un appareil digne de l'appellation.


Une même histoire raconté par deux personnes:
L'un passionné, cultivé, élégant, il vous captive.
L'autre blasé effacé, peu enthousiaste, il vous ennuie, vous donne envie de passer au moment suivant.
Le dessin d'un même modèle:
L'un sensible, expressif, transmetteur.
L'autre plat, monotone, sans relief ni vocabulaire.
Ici le bonheur est dans la forme plus que dans le fond.

Evidement, ce qu'on voit partout dans la rue, sur les grandes images, c'est de la forme sans fond. Des femmes plastiquement agréable qui posent pour vendre une voiture (waa l'originalité de l'exemple, je m'épate)... La forme est belle (discutable) mais le fond (le message, le contenu) est vide.
Donc ici, aucun bonheur :-)

Si je vais à une conférence qui me passionne, que le fond est du pain béni pour moi, je ferai cet effort de faire l'impasse sur la forme et de capter un maximum du message.
Ici, le bonheur est dans le fond mais la forme serait un plus bien agréable..

.. On peut continuer à l'infini. Vous en avez une à raconter?

Merci de votre attention, et à la revoyure :-)

De

Le retour des dessin :-)
La sincérité dans l'intention. Je voudrais parler des actes quand il sont purs ou quand ils n'ont comme seule intention de me rassurer dans ce que je connais.
J'en parle parce qu'aujourd'hui je me suis trouvé confronté à cette difficile situation de la perte de tous raccourcis faciles :
Alors que je dessinais au trait un modèle, technique que je connais à peu près bien, on me retire tout des mains. On me donne des consignes technique et on fait bouger le modèle dans l'espace. Je suis obligé alors de créer, de m'adapter, de chercher ce qui avec ce matériel et ces consignes réussira à donner un dessin qui me plait. Je n'y arrive pas, je n'ai plus en mains mes trucs et astuces pour relever le niveau du dessin. J'en cherche d'autre mais en vain. Je suis dans le noir, sans lampe, je tâtonne, je me sens fragile, je déteste ça.
Et comme je déteste ça, je me demande ou est mon intention quand je dessine d'habitude? Répéter encore et toujours les même techniques? Pour faire juste de joli dessins? Qu'est ce que je cherche en réalité? Quel est ce but qui me permet de rester en quête?

Pourquoi je déteste le doute, la recherche? Est-ce une caractéristique Humaine ou un héritage ou caractéristique qui est propre un corpuscule de gens?

Il est aussi beau de constater dans l'histoire que cette recherche de but rend le créateur très fébrile. Quand on lit que Monet disait se sentir de plus en plus perdu et dépressif au fur et à mesure qu'il avançait dans ces recherches sur le portail de la cathédrale de Rouen, on constate que le beau est bien souvent créé du fond de l'abime du doute.




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