..Réalisé en 10 min chrono. Le modèle avait la montre précise..


Les mises à jours sont quelques peu chaotiques. La raison est simple: Je me suis habitué a une production de plus en plus qualitative, que ça soit en dessin ou en photo. Pour le moment je n'ai rien de réellement intéressant. Donc j'ai préféré m'abstenir que de publier pour publier..
Est-ce un bon choix, je ne ne le sais pas?

Que la vie fait de beau cadeau, pour peu qu'on lui offre un peu la possibilité de s'exprimer.









Un nu réalisé juste après celui d'hier;

Le nu d'hier, après échauffement..

Petite encre d'échauffement. Les dessins échauffés sont grands et sont restés à l'académie.. Dans quelques jours ici...



Grosse déception. Certaine images seraient tellement plus belles prise avec un appareil digne de l'appellation.


Une même histoire raconté par deux personnes:
L'un passionné, cultivé, élégant, il vous captive.
L'autre blasé effacé, peu enthousiaste, il vous ennuie, vous donne envie de passer au moment suivant.
Le dessin d'un même modèle:
L'un sensible, expressif, transmetteur.
L'autre plat, monotone, sans relief ni vocabulaire.
Ici le bonheur est dans la forme plus que dans le fond.

Evidement, ce qu'on voit partout dans la rue, sur les grandes images, c'est de la forme sans fond. Des femmes plastiquement agréable qui posent pour vendre une voiture (waa l'originalité de l'exemple, je m'épate)... La forme est belle (discutable) mais le fond (le message, le contenu) est vide.
Donc ici, aucun bonheur :-)

Si je vais à une conférence qui me passionne, que le fond est du pain béni pour moi, je ferai cet effort de faire l'impasse sur la forme et de capter un maximum du message.
Ici, le bonheur est dans le fond mais la forme serait un plus bien agréable..

.. On peut continuer à l'infini. Vous en avez une à raconter?

Merci de votre attention, et à la revoyure :-)

De

Le retour des dessin :-)
La sincérité dans l'intention. Je voudrais parler des actes quand il sont purs ou quand ils n'ont comme seule intention de me rassurer dans ce que je connais.
J'en parle parce qu'aujourd'hui je me suis trouvé confronté à cette difficile situation de la perte de tous raccourcis faciles :
Alors que je dessinais au trait un modèle, technique que je connais à peu près bien, on me retire tout des mains. On me donne des consignes technique et on fait bouger le modèle dans l'espace. Je suis obligé alors de créer, de m'adapter, de chercher ce qui avec ce matériel et ces consignes réussira à donner un dessin qui me plait. Je n'y arrive pas, je n'ai plus en mains mes trucs et astuces pour relever le niveau du dessin. J'en cherche d'autre mais en vain. Je suis dans le noir, sans lampe, je tâtonne, je me sens fragile, je déteste ça.
Et comme je déteste ça, je me demande ou est mon intention quand je dessine d'habitude? Répéter encore et toujours les même techniques? Pour faire juste de joli dessins? Qu'est ce que je cherche en réalité? Quel est ce but qui me permet de rester en quête?

Pourquoi je déteste le doute, la recherche? Est-ce une caractéristique Humaine ou un héritage ou caractéristique qui est propre un corpuscule de gens?

Il est aussi beau de constater dans l'histoire que cette recherche de but rend le créateur très fébrile. Quand on lit que Monet disait se sentir de plus en plus perdu et dépressif au fur et à mesure qu'il avançait dans ces recherches sur le portail de la cathédrale de Rouen, on constate que le beau est bien souvent créé du fond de l'abime du doute.












.. glanés au cours de la marche..







Des heures de marche.. seul, à deux ou à trois... Respirer, pourquoi pas parler... Le productif, le vrai, dans ces moments de rencontres. Le vertige de ce qu'on est pas.. pas encore..
Une rencontre avec soi, la montagne, l'autre.
La Clarée, la haute Clarée, Le Rosier, Chamrousse, Bachat-Bouloud, Briancon, Grenoble, que du plaisir.

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