Le dessin, comme un tunnel noir.
Chaque trait, chaque avancée de la plume est un pas délicat, tâtonnant, incertain vers une direction encore peu connue. Tout est remis en question, à tout moment, dans chaque instant, avant que la lumière, dans le fond, apparaisse.
Une lumière,
Une page moins blanche,
Un filet de secours,
Une mère, un père.
Je n'avance plus tout seul.
Mon ombre est là, qui témoigne de mon existence.

Je suis seul juge, face à mes détours, mes évitement, mes raccourcis, à mon accomplissement.

Samedi au soleil. Mais grace à mon sennheiser noisegard, aucun bruit de trafic, juste la douce musique de Air dans les oreilles... une petite révolution ce casque là. Juste parfois une drôle d'impression de pression dans les oreilles, comme en avion.
Je vais leur dire que que je fais de la pub pour eux, ils vont me payer et je ne devrai plus travailer :-) .
Bon, je vais bosser :-(

Sous le soleil..hier..
Le rapport au nom de la rue est 100% pur jus, fruit du hasard.

Pourquoi sommes nous arrivé dans une société si répressives dans laquelle le tabou règne?
Le tabou est une arme surpuissante, il laisse le pouvoir entier à celui qui l'a créé et ce tant qu'il ne sera pas percé par une forte personnalité. Parmi les exemples les plus marquant, il y a le sexe. Evidement on en a tous une version soft en nous. Une version politiquement correcte. Mais le sexe dérange toujours. Une morale trouble plane toujours autour de lui. Il est curieusement toujours associé à une certaine société. Celle qui rôde la nuit autour de certaines gare. Il est souvent sale ou maladif. Il est caché. Tout cela car il a été perverti. Il n'existe plus que pour l'argent. Détourné de sa beauté, du charme qui l'entourait, il est, pour l'opinion publique en général, devenu sâle. La perversions a entrainé avec le sexe, le désir lui même. Tellement rare sont les gens aujourd'hui qui vivent leur désir sans être jugé..
.. je suis parmi ces juges,
Mais je me soigne..

Dans la belle série des tabous, nous avons aussi le racisme, dont quasiment seuls les victimes osent parler et font rougir ceux qui se sont fait pervertir par les rumeurs et morales populaire (j'entends les médias). Moi même je ne sais pas quoi en penser, car je pense qu'il n'y a rien à en penser.
Ces tabous sont mené par des gens qui n'ont comme seul dessein, la division. Alors que nous, pauvres honnêtes, nous voulons la réunion, le droit à l'unicité.

Nous sommes tout de même privilégié à pouvoir écrire des choses sans craindre des poursuites. Privilégié de pouvoir prendre le temps de penser, plutôt qu'a dé-penser. Privilégié d'avoir un avis, de le dire. Privilégié de pouvoir avoir accès a toutes ces technologies.

Bon pour ceux qui ont lu jusqu'ici, je leur offre une glace en terrasse :-)

serveur au Novo, blond cheveux court avec de gros muscles, dans une partie d'échecs dans laquelle m'a compréhension s'arrêtait au fait que chacun avait une couleur de pions.

Un dessin que certain connaissent déjà. Réalisé il y a deux ans, après une balade en forêt. Un relief dans un arbre m'avais inspiré cette tête.

Ceux pour qui le temps est en argent. Ceux pour qui le talent c'est de l'argent. Ceux qui ne vivront jamais sans béquilles. Leur chute sera douloureuse.

Une matinée au printemps 2005.. Pas très réveillé, un regard pourtant bien aiguisé. Remarquer le derrière imposant de la femme en bas à droite.
Mais d'où je viens? Qu'est ce qui s'est passé?

Bouh, mais qu'est ce qui se passe avec le temps? Le soleil commençait à m'élever le moral... Ben alors? que quoi?


.. Je continuerai sans doute ce croquis ce midi...


Coloration un peu foutue. Le dessin était pas mal en dessous.

Pour les curieux, il y a de nouveaux liens, un peu plus bas dans la page...
Pour les gens de bon goût, il y a une petition à signer ici


Une envie de trop plein, une envie de trop. Foire du midi, trop de monde, trop de bruit, une table trop sale, trop tendu. Je suis ravi. Maintenant ça va mieux.

Mais que vais-je publier demain? Je n'ai pas dessiné ce w-e!! Aïe aë aïe!

Alors que j'étais occupé à dessiner, un dilemne commencait à doucement m'envahir. Il ne me restait plus qu'un jour sur place et il y avait toujours ce magnifique GR4 qui m'attirrait: un chemin vers Simiane qui entre dans les gorges de Vaumale, longe des champs de lavande, le tout dans des odeurs typique du sud. Le dilemne était bien présent. Quand j'ai donc trouvé que le dessin était assez complet que pour être reconnaissable, j'ai mis mes botines de marche et je n'ai pas été déçu!

... mais ne lui dites pas... Il s'y trouve vieilli.

.. de Simiane la rotonde, vue depuis la charmante demeure de vacances de la mère à David (pour ceux qui aiment les détails inutiles).
Le desssin est peu achevé car, entouré de 3 marmots, je passais plus de temps à parler qu'a dessiner..


De ce pays des cygalles, dans lequel il fait (presque) toujours beau.
J'ai réalisé ce dessin chez la mère de François. Je ne me souviens plus exactement du nom du patelin ( près de Cadenet). Il y avait un bel accueil. Une mère un peu artiste, une porte touours ouverte.
Pendant que je dessinais, la fille du voisin, qui ne dépassait pas les 8 ans, regarda mon ébauche et me dit que son frère dessinait lui aussi, puis elle reparti jouer. Ensuite elle revint et me dit en désignant les plantes que j'étais occupé à retranscrire dans mon carnet : hééé, ch'avais pas que tu savais faire ça ! .. J'ai adoré cette phrase. Pensait elle que je ne savais faire que des marche d'escalier? Qu'est ce que ça voulais dire cette phrase dans sa tête?

Demain la suite des dessins ensoleillés.

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