Chez un enfant, tellement de choses passent, se passent.

Tout est fermé et j'adore ça,
On ne se dit rien, rien ne s'ose.
Pas de confidences, pas de risques,
Que de la façade, lisse ou pas.

Pas de souffle, le vent de ta voix ne passera pas.
Tu restes muet malgré l'or posé dans ta bouche.
Tu n'as pas envie, tu gardes de peur qu'on te le vole.
Tu sais que donner est un bienfait, mais tu préfère garder.

Ta bouche close ou fausse ne nous montre que du pré-mâché.
Rien de brut, pas de prématuré, pas de vent, pas d'excuse ni erreurs.
Tout va bien sur ton visage mais tout est pourtant fermé.
Pourquoi t'as créé ce jeu? Pourquoi te tourmenter dans ce si peu?
De quoi t'as peur? Pourtant être toi, c'est moins de poids?

Comment ré-ouvrir quand fermer fut vital?
Le monstre est parti, son fantôme s'amuse de toi.
Tu es sa marionnette, il rit très fort, tu terrorises.


Juste pour les yeux.
La plante se veux vibrante, courbue.


Echouée, cueillie, Ensevelie, abandonné, retrouvée, cassée, couchée, salie.
Une vie puis une autre. Toujours là.
Autrement, différemment.
A servit, on ne la sert plus.
Embouée, aucune autonomie.
Encrassée.

Si quelqu'un retape les mobylettes,
Si quelqu'un se sent triste d'un tel sort.
Même si ça parait débile,
Je peux vous dire ou elle se trouve.


Bercé par un doux sentiment d'abandon,
je me réfugie là où ça fait du bien.
Tout est rangé, lassé par ce chaos de sentiments.
vivotement, penchant pour l'assainissement,
Dégradé par trop de vérité.

Des mots à la suite qui n'ont ni tête ni fuite.






...mais semblent tellement superflues..

Quand j'étais enfant, je jouais beaucoup avec les Lego™. J'aimais par dessus tout ces images sur les boites montrant un monde si joyeux, tous les personnages avaient le sourire permanent. Le facteurs semblait être l'ami de tt le monde, le bonhomme sur son vélo, l'homme sur son bull et le nettoyeur de rue, tout le monde souriait et semblait vivre sous un soleil radieux.
La ville était coloré, vivante, ludique, avec d'infinité de vies possibles et interchangeable

Quel plaisir de vivre en ville je me disait!
Qu'est ce que ça doit être bien de se sentir toujours entouré de la vie, tout le monde joyeusement occupé à des choses qui semblent être des jeux. Tout le monde sa petite histoire, son chez soi rassurant et ouvert. Tout le monde a un rôle qu'il endosse joyeusement.

Sans doute pour ça que quand je suis arrivé à Bruxelles, je saluais avec le sourire le monde que je croisais... ça n'a pas duré longtemps.

Pic madame, des plantes qui collent aux T-shirt.
Elles dessinent à merveille des traits, des gribouillis d'enfant sur la barricade métallique devenue presque invisible.
J'aime l'atmosphère surréaliste de cette image, son rapport Nature/construction, son rapport au dessin, le discret rapport au lieu (barricade d'autoroute) et surtout son aspect envahissant, indécollable. L'aspect homogène de l'image et la simplicité des élément donne à cette image de la force.


L'abandon laisse à la nature la possibilité de reprendre possession du lieu.
Un lieu construit, puis abandonné laisse un paysage que j'entends qualifié de désolant.
Qu'est ce qui est désolant?

Si je me laisse un peu à l'abandon des herbes non désirée vont pousser en moi,
Ces herbes sont elles utiles, sont elles nécessaires?
Mal vue par les occidentaux qui les qualifies de "mauvaises" elles ont pourtant créé la base de la vie végétale.

Quand j'arrache et déracine les plantes malvenues dans mon jardin, j'ai l'impression de supprimer à la terre ce qui va la nourrir et ce afin d'avoir un "beau jardin" ou de mettre en valeur telle ou telle espèce que je souhaite mettre en valeur.
Quand je vois ces jardins si bien tenu, je me dis qu'ils doivent avoir régulièrement besoin de nourriture extérieure.

J'ai besoin de structure et d'entretien c'est sûr. Mais jusqu'où le manqe d'entretien peut il créer du terreaux frais?

Si quelqu'un peut m'éclairer?


J'y rencontre des clefs oubliées...


... sans doute par un bucheron-sculpteur distrait.

Un arbre à jartelle...



... et ses herbes verdoyantes.

Le Monde dans une souche, la terre vue en coupe.





Les images parlent d'elles même...


A travers le mur de ta main,
un regard jailli du fond.

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