Mais à quel jeu je joue?
Comment puis désirer encore celle que j'ai mainte fois rejetée?
Quel perversion ai-je à perpétuer le cercle.

Mes sentiments sont si loin, comme dans le noir de la mer.
Je nage dans ce noir et crois que je suis dans l'embrun.

Ce que je vois songe est mon vrai moi. je suis mes songes.

Il est des rêves dont j'ai honte,
une honte sans objet,
inutile,
qui ce nourrit de ceux là.
Une honte de la beauté, du vrai, de l'enfant.
Comment puis-je avoir honte de la lumière de mes yeux?

Pourquoi j'ai peur d'aimer?

4 Comments:

  1. Anonyme said...
    L'amour c'est lorsque la différence ne sépare plus...
    Jacques de Bourbon
    Sébastien Jacqmin said...
    C'est une belle définition de ce que peut être l'amour.
    Anonyme said...
    quelle bouffée de poesie de repasser par le detour de ton blog, cette petite ruelle tortueuse et aerée, legère et tellement ennivrante. Je reste chaque fois sous le charme... un mot, une image ou un croquis...

    un vrai poeme, te croiser déjà est tout une foule de moment, de mots de clichés... qui voyage vers ailleurs, juste là où il faut.

    Ben des serendipe
    reproduction tableau said...
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