Une triste et une belle chose me sont arrivé entre autres ce soir.
La triste est la rencontre avec les œuvres de l'artiste belge actuellement le plus en vogue, Luc Tuymans. De mauvaises peinture accablé d'un sens et d'un questionnement qui me semble des plus basique sur la représentation des nouvelles images, entouré de gens qui n'osent plus médire car il est devenu impossible de critiquer l'art.. Tellement de mauvais artistes ont été porté au succès que le badaud abandonne la réflexion et accepte que son jugement n'a plus de valeur s'en remetant ainsi à celle donné à l'oeuvre par le marché afin de la classer en importance et en qualité.
La théorie reprend tous nos ressentis et les mets sous le couvert de la subjectivité. Il n'est plus possible de critiquer l'art, on peux juste dire que ça ne nous touche pas. Pourtant il y a un public qui semble bien inculte et stupide pour acheter ce qui est en vogue. Cela me fait penser qu'un certain succès reviens trop souvent au politiquement et surtout au psychologiquement correct.
On me dit que l'art n'est pas dans la technique, pourtant la technique sert souvent l'art et son rôle de messager. Ici c'est de la peinture sans connaissance technique, sans amour et sans âme. A quoi sert alors de peindre? C'est très mauvais et décevant. Si ce que je dis est interpreté comme de la jalousie c'est que mes mots n'ont pas été compris.

Malgré cela, dans le flot de personne présentes au vernissage on me présente une femme qui n'est autre que mon ancienne professeur d'histoire de la photo. Cette rencontre me touche, et explique à notre connaisance commune qu'elle se souvient très bien de moi et surtout de ma gentillesse car je disait merci à chaque fois que je sortais de son cours. Rigolo !

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