Depuis plusieurs mois l'idée me titillais de refaire, repenser l'apparence de mon blog.
Depuis quelques mois, je construit des sites qui sont propulsé par une plateforme de blog.
Hier soir, l'idée de marier ces deux choses a créé une étincelle.
Après quelques heures d'ordinateur et de manque de sommeil, je peux vous présenter le nouveau "uneimageparjour".

Donc vos favoris se muterons en http://www.uneimageparjour.be , c'est plus simple.

Les archives resteront donc ici.
L'aventure chez Blogger fut intense. Voyons ce que nous offre le futur.

A tout de suite de l'autre coté :-)









...

C'est drôle, au moment ou je me décide d'écrire ce billet je reçois un mail commercial intitulé "Qui a dit que les rêves ne se réalisaient jamais?". Ca tombe bien, je voulais en parler !

Quelle est cette voix qui suit presque toutes mes envies et qui dit en les anéantissant:
De toutes façon tu n'y arrivera jamais,
De toutes façon tu ne le fera pas,
De toutes façon c'est pas pour toi.

Pourquoi elle existe et pourquoi elle dit ça?
Suis-je vraiment un idiot?
Ai-je tout raté dans ma vie pour qu'elle soit là juste comme un conseil pour que je ne sois pas encore déçu?
Pour me donner une raison de me plaindre?

Elle est très forte et omniprésente. Sûr que si elle n'avait pas existé, je serais déjà plus loin.. Dans une jolie maison dans les montagne à créer des œuvres dont les gens profiteraient. Sûr que sans elle je m'amuserais certainement de nouveaux projets que je ferais grandir avec satisfaction. Je me remplirais de moi même et en ferait largement profiter les autres. J'aurais du temps. Et si et si..

Pourtant, chaque idée est impensable car irréalisable par ma seul incapacité. Je n'exagère pas.
Et ton blog? Et tes photos et tes dessins me direz vous!
Hé bien je ne les perçois pas du tout comme une réussite car mes photos intéressent deux pelés et trois tondu (ne le prenez pas pour vous, ce n'est pas personnel), mon blog par rapport à d'autre ne génère que très peu de commentaires et de trafic, donc tout va bien, ce n'est pas une réussite.
Mes dessins? Ce n'est pas très différents, ils sont très classique, ni très créatifs, ni très personnels et je ne fais que perdre de la force dans mon trait avec le temps qui passe, donc pas d'inquiétudes, ce n'est pas non plus à mes yeux une réussite.

C'est fou, quel enfer.

Et comment ils ont fait tous les autres? Ceux qui vivent dans leurs chalet à la campagne ou à la mer et qui écrivent des choses pour les autres et en vivent? Ou ceux que je voyais dans les films, s'amuser ou embrasser des filles? Ou ceux que j'entendais chanter des mélodies douces? Comment ils ont fait pour se dépêtrer de cette extinction que l'on reçois presque tous dès le départ?

Parce je crois que ce "t'es nul, monsieur null" me vient de très loin. Me vient de toutes ces générations au dessus de moi qui s'adaptaient à coup de "c'est comme ça", "qu'est c'que tu veux qu'on y fasse", "c'est pas facile tous les jours", "va falloir que tu t'y fasses", "on a pas l'choix", "on a que c'qu'on mérite"...
En entendant cela, qu'est j'ai fait, enfant, entouré d'une société petits moutons? Ben.. j'me suis dit qu'ils devaient avoir raison! Que ceux qui ont réussi, qui ont l'air heureux, ben je n'avais plus qu'à les mettre sous une bulle en verre, sur un piédestal, avec de la neige qui tombe quand je les retourne... Inaccessible..

Donc voila, l'enfermé dans sa bulle en verre, en fait, c'est moi. Parce que même si sur la bonne voie, je n'en suis pas sorti de la peau de ce 'monsieur nul' et cette voix je vais apprendre à laisser parler, à laisser s'essouffler, parce que des projets j'en ai plein et j'ai bien envie que ça réussisse...

Tu la voyais pas comme ça ta vie,Tapioca, potage et salsifis.
On va tous pareils, moyen, moyen...
La grande aventure, Tintin, Moi aussi, j'en ai rêvé des cornemuses.
Terminé, maintenant. Dis-moi qu'est-c' qui t'amuse ?

ALain Souchon



Franchement Sébastien, ressaisis toi !
ou
T'as déjà fait mieux
ou
Oui, j'aime bien,
ou
superbe, c'est le coup de foudre!

cela fait deux ans (à peu près) que je comptais retourner à l'Arboretum de Tervueren avec un appareil et un pied pour capturer ces petits trèfles en forme de cœur afin d'en faire une image "coup de foudre " ou "trop mignonne".
Ce fut la déception du début à la fin! Comme quoi, il ne vaut peut être mieux pas attendre quand on a envie de quelque chose, car alors l'imagination crée une image qu'il est ensuite impossible d'atteindre... Mais c'est une autre histoire.

Déjà à la prise de vue, j'étais très déçu : Les trèfles de près sont plein de trous ou sont abimés ou pas beau.
Ensuite, difficile est de trouver un endroit ou ils sont resserrés car, trop ecarté, sur fond de terre brune, ça enlève le coté vivant.
vient alors la déception de voir que si je prend l'image de loin, ben il y en a trop et on ne voit plus que ce sont des trèfles, donc je dois passer en mode "macro". En mode "macro", le trépied sur lequel est monté l'appareil photo s'avère être trop haut, il s'agit donc de trouver un moyen d'approcher l'appareil assez près et qu'il soit stabilisé car en sous-bois, la lumière est faible et les risque de flou de bougé... très grand.
Et finalement, la déception au traitement Photoshop, quand je met un trèfle en rouge et que ma première pensée est : Ouf que c'est de mauvais goût !
Tenace que je suis (parfois), je ne m'arrête pas là. J'assume. Je cherche donc en ajoutant des matières, en jouant sur les teintes, en faisant des taches... Mais le doute persiste.. Je suis à côté de ce que j'imaginais et même pas à côté.. en dessous.. bien en dessous..
Donc voila, je publie, les deux résultat finaux et on verra.

Sans doute aurait il été mieux que je brumise un peu, pour qu'il y ai des gouttes d'eau.. Ou alors le résultat sera encore plus pathétique.

Pas terrible pour un cri d'amouuuuur.




J'y ai travaillé quelques heures.
J'avais dans le désir d'en faire quelque chose d'accessible, de compréhensible, d'agréable pour les yeux. Qu'il soit une halte rassurante dans la déferlante. Je le souhaitais simple et frais et joueur, comme le rire d'un enfant.
Je n'ai aujourd'hui aucun recul sur lui et l'impression que je ne suis arrivé qu'a très peu par rapport à mon ambition.

Ceci dit le voici: www.tellthem.be et oui ce n'est qu'un site...

Toute critique me permettant de prendre un recul est le bienvenu. Toutes corrections orthographique aussi....

A bientôt




Un homme doué d'une grande intelligence me parlais hier à propos de l'œuvre d'art et plus précisément de cette définition que Heidegger donna à celle-ci. Il me parlais avec des mots tel que vides, directement rempli, héros, espace-temps, Giacometti et d'autres qui malheureusement ne me reviennent plus. Dommage que le principale reste lui aussi caché dans ma mémoire car il est la pierre fondatrice de cette pensée.
Quand il me parlait, j'avais l'impression qu'il me faisait la définition du présent.
Ce vrai présent, cet espace dans le même temps se vide et se rempli. Ce nouveau incessant qui, pour peux qu'on lui laisse la possibilité d'arriver à la conscience, est une fontaine de jouissance, d'héroïsme, de jeunesse.
J'aimais ses mots. Je pense que des hommes comme ceux là, il est impératif de les enregistrer, encore et encore.









Merci !

Merci pour ces message.
Je peux dire que cette journée fut vraiment belle. Il y a des jours comme ça, comme à Noël, ou l'on reçois plein de cadeau et les un font chacun plus plaisir que les autres.
Merci d'abord à Khadija qui a osé la rencontre: Lectrice fidèle de ce blog, notre rencontre me laisse beaucoup de chose qui font du bien. Merci.
Ensuite des cadeau par mail. Des commentaires qui me touchent, des messages simple parfois plein d'humour, parfois franchement wow. Merci.

Pour aller sur cette voie du cœur il me parait de plus en plus clair qu'on a besoin de soutient, d'encouragement, de la présence des autres. Vos réactions au message d'hier me font dire que ne pas essayer serait trop bête.

Merci.

(à suivre...)




Vous avez pu voir sur quelques photos précédentes, qu'elle portait le titre de "Air".
J'ai donné à ce mot "Air" une symbolique toute particulière.

J'étais sur la fin d'une ballade de trois heure dans ma verte et chaude campagne avec mon appareil photo et je réfléchissais à comment améliorer ma vie, mes conditions de travail, comment arriver à réaliser ce que j'ai dans le cœur. Question immense comme vous le constatez.

Je me sens en effet depuis de longues année enfermé. Enfermé dans un travail qui me donne mal au dos et aux yeux, enfermé dans des croyances stériles et castratrices, enfermé dans des schéma réducteurs, des peurs, des fuites. Et surtout enfermé dans une profonde solitude.

Depuis quelques mois, certainement grâce à la sophrologie, j'ouvre des fenêtre dans mon cœur dans mon corps. J'ouvre et je laisse doucement entrer de la fraicheur, de la lumière, des envies, de la douceur, du dialogue. Ces ouvertures intérieures m'amène à repenser mes activités, au niveau du "travail" cette activité que l'on fait presque tous pendant le jour ou la nuit et cela pour des fins multiples et dans ma tête, surtout pécuniaire, "pour gagner sa vie".

Depuis quelques mois donc je me dis que je pourrais tenter de changer ma vision du travail. Parce que pour beaucoup de gens, malgré le labeur, leur travail est un vrai chemin de vie. Je pense aux compositeurs, poêtes, chanteur, peintres, photographes. Des gens qui gagnent leurs vie avec ce qui san doute est leurs bien le plus cher au monde.

Quand je pense à eux, je me dis, pourquoi pas moi, pourquoi pas nous ?

Donc, à pied, dans ce sentier, je me fais une promesse. Celle de tenter une nouvelle voie de travail. Celle de proposer des photos à la vente. De proposer de images de nature, imprimée sur papier ou sur toile à des gens qui aimerais accrocher quelque chose de beau au murs de leur maison.
De commencer donc par une sélection. Cette série s'appellerait "air". C'est pas vraiment original mais ça représente bien l'idéalisme qui m'habite. Quand j'y pense, je respire mieux.














Je regarde le soleil se coucher dans l’odeur de tilleul.

Je ne peux entendre les enfants se limiter, se censurer. Le rabrouement la diminution, la moquerie me vont souvent très loin; Surtout quand l'avilissement provient des parents.
Il me semble que tous les parents rencontrent le trouble de la différence.
Sûr que l’on veut tous que nos enfants soient bien élevé ; Eduquer sans limiter, sans imiter.
Mais Eduquer à quoi? Pour qui ? Je vois trop souvent confondre autour de moi éduquer et renseigner :

Je peux tenter d’éduquer à un enfant les valeurs qui me sont chères et ce, en les appliquant devant lui et je peux le renseigner de ce qui est ici culturellement toléré, ce que la société accepte, tolère ou interdit et tenter l’explication du pourquoi de ces règles.

L’inverse est pourtant devenue la règle. Renseigner des valeurs morales que bien souvent le parent n’applique pas et l’éduquer avec les droits, obligations et interdits de la société.




Je ne peux pas crier
La bouche bouchée, je ne peux pas parler.
Depuis que je suis ici, mes yeux scrutent et ma bouche mute.
Comme dans mon enfance.
Mes yeux trahissent mon mal de ventre
Tous les objets ont une emprise sur moi,
Ma peau est ma prison, ma rétine mon horizon,
Enfermé par ma pensée, le mutisme est ma solution








De retour!

Après presque un mois d'absence.
Un mois de course infinie.
Un mois ou mon cœur n'étais plus du tout à l'artistique.
Un mois d'obsession travailleuse.

Je ne connais pas encore les raisons de cette bouderie. J'ai trop travaillé et mon cerveau ne pouvais pas partager ses problèmes de créations de sites avec des soucis artistique. Comme si je ne pouvais pas marier les deux. Comme si seule une des deux activitées pouvait être nourrie à la fois.

Je commence aujourd'hui une semaine de vacance. de Relâche. Je lache l'ordinateur une semaine pour un stage de gravure. Et très naturellement et à mon plus grand étonnement, l'envie du blog m'est revenue instantanément. Comme si une place avait été libérée dans mon cerveau. Plus de boulot alors blog..

J'ai aussi couvert deux reportage de mariages ce week-end. Je mettrai le lien des galerie dès qu'elle existeront.

Merci pour vos commentaire et votre soutient. Parfois je me demande aussi si je ne crée pas ces petites absence pour mieux sentir votre présence..




Je ne sais plus très bien où se trouve le juste et le bon. Sans doute là où l'on se sent bien, mais sans doute pas.
Je ne me sens plus tout à fait juste avec le titre de ce blog. Je ne me sens d'ailleurs plus tout à fait juste avec l'expression artistique. Je me sens plutôt un "truqueur" un faiseur de recettes. Il y a encore quelques mois, la photos et le dessin étaient les seules choses auquelles je pouvais me raccrocher, seule la sincérité était ligne de mire.
Aujourd'hui, mon esprit est tellement occupé par le travail, l'apprentissage, que je n'ai plus le temps de me predre. Sensation plutôt agréable que d'être utile, occuppé, en continuel apprentissage,... actif. Pas de place pour se perdre, pas de temps.
Est-ce que si je me m'octroie des plage horaire pour me perdre, est-ce encore se perdre? La vraie voi(e)(x) ne vient elle pas quand la structure n'est plus que du présent qui s'étend? Quand il n'y a pas ce dans 3 jours je dois faire ça, à 15h j'ai rdv..
Sans doute que la vie ici c'est trouver le compromis entre tout ça. Et si ça ne me convient pas, je vais partir sur l'île rejoindre Robinson et Vendredi pour leur faire l'éloge de la paresse.








Merci à vous pour votre fidélité et vos encouragements. J'aimerais être plus présent avec les mots sur le blog. C'est une question de priorité et sans doute, elle n'est pas la plus haute pour le blog. Je me demande d'ailleurs si je ne vais pas mettre de l'ordre dans mes priorités, histoire de diriger l'énergie là où je sens que le terreau est bon. Écrire des mots sur ce blog m'a toujours beaucoup aidé.
J'ai néanmoins remarqué que j'ai laissé une pudeur s'installer, une peur même peut être, de parler de ce qui me touche vraiment. Cette peur est sans doute ennemie de la créativité, de la fraicheur. Alors, allons-y, faisons y du bruit des mots.





Je me suis promené, comme un enfant, dans le Cauberg. Petit paradis perdu d'Uccle, je voulais approcher ces boutons d'or qui depuis quelques jours me font de l'œil. L'odeur, le soleil, la rosée, les araignées, les fleurs, le vent, j'étais comme un enfant.






Tout est calme, la fête des mères est finie, la famille est partie.




Mais pourquoi je ne voyage pas plus ?

Je ne voyage pas parce que j'ai peur des autres
Je ne voyage pas parce que je ne sais pas où aller
Je ne voyage pas parce que c'est cher
Je ne voyage pas parce que je n'y pense pas
Je ne voyage pas parce que j'aime être chez moi
Je ne voyage pas parce que mes parents ne voyageaient pas
Je ne voyage pas parce que ça remet en question
Je ne voyage pas parce que si je voyage, je serais heureux




Hommage a tout notre passé.
Direct et lointain, nos racines plongent dans des temps séculaires.
Nous héritons de peur et de joies qui nous viennent souvent de loin.
Hommage à nos ancêtres et à la terre.




Quand je veux apprendre, je me sens comme un chien en laisse,
De ceux qui tirent de toutes leurs forces leurs maîtres lourds et endormis.

Toutes mes excuses pour ces absences prolongées.



Une triste et une belle chose me sont arrivé entre autres ce soir.
La triste est la rencontre avec les œuvres de l'artiste belge actuellement le plus en vogue, Luc Tuymans. De mauvaises peinture accablé d'un sens et d'un questionnement qui me semble des plus basique sur la représentation des nouvelles images, entouré de gens qui n'osent plus médire car il est devenu impossible de critiquer l'art.. Tellement de mauvais artistes ont été porté au succès que le badaud abandonne la réflexion et accepte que son jugement n'a plus de valeur s'en remetant ainsi à celle donné à l'oeuvre par le marché afin de la classer en importance et en qualité.
La théorie reprend tous nos ressentis et les mets sous le couvert de la subjectivité. Il n'est plus possible de critiquer l'art, on peux juste dire que ça ne nous touche pas. Pourtant il y a un public qui semble bien inculte et stupide pour acheter ce qui est en vogue. Cela me fait penser qu'un certain succès reviens trop souvent au politiquement et surtout au psychologiquement correct.
On me dit que l'art n'est pas dans la technique, pourtant la technique sert souvent l'art et son rôle de messager. Ici c'est de la peinture sans connaissance technique, sans amour et sans âme. A quoi sert alors de peindre? C'est très mauvais et décevant. Si ce que je dis est interpreté comme de la jalousie c'est que mes mots n'ont pas été compris.

Malgré cela, dans le flot de personne présentes au vernissage on me présente une femme qui n'est autre que mon ancienne professeur d'histoire de la photo. Cette rencontre me touche, et explique à notre connaisance commune qu'elle se souvient très bien de moi et surtout de ma gentillesse car je disait merci à chaque fois que je sortais de son cours. Rigolo !


Ma mère aime les mots,
ma grand mère aimait les mots,
et moi je les regardais,
jouer au Scrabble

Pour tout ceux qui se sentent un peu décalé par rapport à la politique de la croissance, aux messages publicitaire, à la volonté de paraître plus beau, plus fort, qui ne se sentent pas appartenir à la croissance et sa religion des 15%,... Pour tous ceux là et pour les autres aussi, je viens de découvrir un blog d'une rare qualité intellectuelle et philosophique. C'est le blog de Claude-Marie Vadrot, journaliste et écrivain et surtout libre de pensée.
C'est sur http://horreurecologique.blogspot.com/



Un anxieux, un inquiet me sort presque tous les matin de mon sommeil,
Il veut faire de ma vie un marathon,
Il me dit vouloir dépasser la peur, mais il est la peur en personne,
Il a l’anxiété de ne pas avoir le temps de faire les choses à temps,
L’urgence d’exister, l’urgence de construire, l’urgence d’aimer,
Il est ce petit garçon apeuré que je n’ai encore rencontré,
pensant plus à l’étouffer qu’à l’écouter.
Comme tout enfant qui manque d’attention, le mien devient envahissant,
Et chaque matin, son anxiété à perdre son peu d’existence,
Son peu de reconnaissance accumulée,
Me fait lever à des heures de plus en plus matinales.

Qui de nous deux est anxieux ? Qui a le plus peur ? lequel de nous deux se réveille avant l’autre ? L’enfant abandonné ou l’adulte aliéné ? Le petit orphelin ou le grand toqué ? le sauvage ou l’halluciné ? Le désuet ou le tapé ?
L’un n’existe que par l’ombre de l’autre ou plutôt le grand taré n’est aliéné que par l’absence de connexion à lui-même




Le ciel se mue en marre,
là où volent les nuages, coule l'eau.

De l'eau dans le cœur,
De la couleur dans de l'eau
Des pleurs et c'est beau

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