e me demandais ce matin si ce que je vivais avait encore quelque chos de réel. En écoutant la radio, où l'on essaye de me faire croire que je vis grâce à eux des moments exceptionnels, des aventures et des choses rares, je me perdait entre le réel et ce que j'essaie de faire passer pour réel. Si tout d''un coup, quelque chose explosait dans le studio ou si quelqu'un vomissait de manière impromptue au micro, si une chose imprévue arrivait, j'entendrais alors le réel, le hors controle, le spontané, le.. vrai.
Je ne sais pas si je me fais comprendre?
Mon quotidien est tellement sous contrôle, que j'ai des besoins de vrai, de frissons, de surprise. Mais dès que je dis ça ça sonne comme une pub.
J'ai pourtant besoin de ce que je veux éviter — le nouveau, le risqué, — et veux acheter en même temps — par des voyages, des films à sensations, des motos puissantes. Je veux donc acheter ce que je ne peux vivre car je me l'interdit. C'est un comble !
Je veux donc essayer d'aquérir ce que je rejette.

Dans cet esprit, ce matin, j'ai pris peur de tomber dans une vie éteinte, sans surprise, sans vie et cela en croyant le contraire !
Vous connaissez le coup de la grenouille qui s'endort dans une marmite que l'on chauffe tout doucement.?

5 Comments:

  1. Anonyme said...
    Tant que notre bonheur dépendra de notre dépendance vis-à-vis de choses ou de personnes ou de situations extérieures à nous, nous ne serons pas heureux.
    Le seul vrai "bonheur" c'est le "paix" intérieure, la sérénité, la non résistance à ce qui est.
    Sébastien Jacqmin said...
    Ah oui chère Anonyme,n comme tu as raison. C'est pour cela que matin et soir je m'offre une méditation de 3/4 d'heures afin de mieux accepter et conscientiser ce qui est.
    Entre la théorie et la pratique, il y a le quotidien :-)
    Anonyme said...
    Tout à fait d'accord.
    Mais quand on a la clé on a l'espoir d'un jour pouvoir ouvrir la porte.... qui de toute façon n'est pas fermée
    Sébastien Jacqmin said...
    Ah toutes ces beaux mots! Seule la vie, ce quotidien parfois tellement frustrant et banal, du moins quand on a des rêves, nous apprends à quel point les théories Bouddhistes sont si longues à intégrer.
    Je préfère apprendre à me tromper, à ne pas être le bon, à me permettre la faiblesse que de me voiler la face avec de grandes phrases qui sont d'ailleurs souvent cité par des gens qui passent beaucoup de temps reclus chez eux par peur de prendre des risques et d'échouer.

    Le vrai sage écoute avec amour, il ne prêche pas pour quelconque chapèle ou théorie. Ce qui prouve d'ailleurs que je ne suis pas sage vu que je prêche pour la chapèle de l'erreur et du risque :-)
    Anonyme said...
    Hum ... tu me croiras peut-être pas, mais ce matin, à 10 sec près, je me prenais un arbre sur la voiture ... avec moi dedans .... alors oui, ca aussi ca fait réfléchir toute la journée :-s

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