La couleur à apparemment pris ses quartier. La palette est somme toute très réduite.
J'ai besoin d'ailleurs.
Un besoin de distance.
Avant que le grand sommeil m'enveloppe trop fort.
Le grand silence de la bouche fermée.
Freiner le voile qui dépose sur mes rêves une douce anesthésie.
Le noir, pourtant tellement normal,
Comme un droit à la bêtise et à l'aveuglement,
J'ai le DROIT de ne pas voir et être niait.
J'ai le droit de ne pas me rebeller,
J'ai le droit de ne pas réfléchir,
J'ai le droit de faire sentir à quel point j'ai le droit,
tant que je respecte les lois.
On ne peux rien me dire, alors j'ai le droit.
Et explique moi pourquoi je ne pourrais pas,
te faire voir comme je suis grand et fort,
dans mes obéissances.
Parce que moi j'obéis, mes bottes sont propres.
Alors tant qu'on m'dit rien, moi je vais répandre ma bonne conscience.
...Parce des fois on ne peux rien dire à ceux qui font tout bien, qui font tout rien.
Ca en devient presque un plaisir de prendre le tram. Le moment le plus intimidant, le plus compliqué est de sortir le carnet. Si par chance je dessinait en attendant le convoi, cette tâche est allégé mais somme toute ardue.
Sortir donc le carnet, le stylo, et s'abandonner dans le regard. Celui qui ne juge pas qui ne fait que relater. Tenter de prendre les traits les plus expressifs, les tracer, encadrer, prendre un autre visage qui m'inspire..
Il y a une drôle d'atmosphère dans les transports en commun. Je me sens souvent comme excédé. Excédé par e monde de l'image. Excédé par une certaine fausse politesse. Trop souvent des vantardises d'appartenir à la société des objets. C'est juste dommage mais parfois ça m'excède.
Libellés : Croquis
Essayer de très vite voir ce qui fait la spécificité du personnage. Petit exercice bien amusant dans les tram et autres métro.
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