Le désorde est naisance le l'ordre,
L'ordre est la victoire de la conscience,
le désorde, celle de la nature.

Tout commence par le chaos,
il sagit d'en conserver l'énergie dans la mise en place de l'espace.

Je veux dire par là que souvent, dans le rangement de mes traits en dessin, je perdais beaucoup de choses. Certe, c'était rassurant de contrôler le processus, mais quelque chose manquait. Ce quelques chose qui dit que la structure est l'absence de structure. Quelque chose qui surgit de traits brouillés.
Dans cela, les dessins de Giacometti ont toujors été pour moi la référence en terme de traits. Il laissait tout au long du processus, toute place au chaos. Ressortait de cette expérience, une incroyable sensation de structure, de puissance et de perception. Au delà des apparences.
J'ai cru que ses traits était le résultat d'une grande vitesse et violence d'execution, mais pour l'avoir vu à l'oeuvre en vidéo, j'affirme que l'élaboration était lente et douce: autre paradoxe de sa technique.

Ici un exemple -portrait de diego- (j'adooore) :
L'image “http://spiltink.dreamhost.com/blogs/salimages/Giacometti-PortraitDeDiego.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. Posted by Picasa

1 Comment:

  1. Anonyme said...
    "Le désorde est naisance le l'ordre,
    L'ordre est la victoire de la conscience,
    le désorde, celle de la nature."

    Il n'y a pas plus ordonné que la nature, tout est prévu, codifié, prévisible, rangé, échelonné, etc. C'est l'homme qui la "désordonnée" et peut-ête irréversiblement. Et pourtant on dit que la nature reprendra toujours le dessus, probablement de façon cataclysmique

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